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Blog de mes curiosités

[Musique - Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo - Salle Garnier – Monte-Carlo] Balade dans les Alpes avec Elisabeth Leonskaja

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo - Monte-Carlo ©Théodore Charles/un-culte-d-art.overblog.com

Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo - Monte-Carlo ©Théodore Charles/un-culte-d-art.overblog.com

Pour se remettre en forme, rien de tel qu’un petit tour dans les Alpes et c’est ce qu’a proposé l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo avec le mouvement Blumine de Gustav Mahler, le de Ludwig van Beethoven  interprété par la pianiste autrichienne Elisabeth Leonskaja et la Symphonie Alpestre de Richard Strauss.

En première exécution à Monte-Carlo,  Blumine (fleurettes) est à l’origine le deuxième mouvement définitivement retiré d’une symphonie mainte fois remaniée par Gustav Mahler : La Symphonie no 1 en ré majeur, dite Titan. Définitivement écartée par le compositeur, Blumine est rarement joué et son apparition dans ce programme n’a, en vérité, as laissé un grand souvenir à l’auditoire.

Ce n’est pas en revanche le cas de la Symphonie Alpestre (Eine Alpensinfonie) opus 64 de Richard Strauss créée le 28 octobre 1915 à la Philharmonie de Berlin avec la Hofkapelle de Dresde sous la direction du compositeur. Visuellement, l’Alpensinfonie frappe déjà par le plateau qui s’est enrichi d’une machine à vent dans les percussions, d’un heckelphone, espèce de hautbois au registre plus grave, d’aérophones et de musiciens supplémentaires au pupitre des vents. Cette randonnée musicale jusqu’aux sommets alpestres est-elle d’ailleurs une symphonie ? Composée de 22 pièces qui se déroulent en une journée clôturée de part et d’autre par la nuit, l’œuvre est à la fois très descriptive et très chronologique.  Dirigé par Kazuki Yamada survolté, l’Orchestre Phulharmonique de Monte-Carlo a donné à cette Alpensinfonie toutes ses nuances.

Mais c’est sans doute pour Elisabeth Leonskaja que le public était venu nombreux. Elisabeth Leonskaja née le 23 novembre 1945 à Tbilisi, en République Socialiste Soviétique de Géorgie (Union soviétique) commence en 1964 des études au Conservatoire de Moscou avec Jacob Milstein.  Elle quitte l'Union soviétique en 1978 et vit depuis à Vienne en Autriche. Elisabeth Leonskaja est un des emblèmes de la Guerre Froide appliqué à la musique, elle témoigne à la fois de l’école soviétique dont elle est issue et des passages à l’ouest tels qu’ils ont été.  Elisabeth Leonskaja est impressionnante par son jeu, davantage pour son énergie communicative que pour sa précision. D’ailleurs. Si elle réussit à convaincre sans aucun problème avec Beethoven, c’est bien dans son bis  Après une lecture du Dante de Franz Liszt qu’elle emporte le plus franchement l’adhésion du public au point de souhaiter la voir revenir dans ce type de répertoire.

Elisabeth Leonskaja - Schumann : "Papillons"

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