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Blog de mes curiosités

[Musique : Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo – Monaco] Gil Shaham : les concerts se suivent et ….

Monaco- Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo - Constantin Trinks et Gil Shaham ©Théodore Charles/un-culte-d-art.overblog.com

Monaco- Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo - Constantin Trinks et Gil Shaham ©Théodore Charles/un-culte-d-art.overblog.com

Cela faisait Vingt ans que le violoniste Gil Shaham n’était pas venu à Monaco. Dire qu’il était attendu n’était donc pas une simple tournure de style comme en témoignait d’ailleurs le taux de violonistes, altistes et violoncellistes en activité ou honoraires qui s’étaient donné rendez-vous. Pour ceux qui l’ignoreraient, la carrière de soliste de Gil Shaham a débuté  en 1989 quand il a été appelé à remplacer Itzhak Perlman pour une série de concerts avec Michael Tilson Thomas et le London Symphony Orchestra. Le milieu musical a connu pires débuts.

La soirée de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo devait faire intervenir Gil Shaham dans le Concerto pour violon, opus 61 de Ludwig van Beethoven en première  partie de soirée avant de la conclure en seconde partie avec Ainsi parlait Zarathoustra, opus 30 de Richard Strauss davantage popularisé par 2001, Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick que par Also sprach Zarathustra. Ein Buch für Alle und Keinen, poème philosophique de Friedrich Nietzsche publié entre 1883 et 1885.  Si l’ouverture fait désormais partie des standards que tout le monde a en tête, l’œuvre de Richard Strauss dans son intégralité est plus rarement jouée.

Le programme de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo espérait que Gil Shama « nous envoûter[ait] à nouveau par son élégance naturelle et sa maîtrise souveraine dans le concerto fréquemment qualifié d’Everest violonistique par les plus grands archets ». Mais comme en matière de spectacle vivant rien ne se passe réellement comme prévu, ce fut une grande déception. Certes, Giles Shaham est talentueux. Sa virtuosité n’est pas à mettre en doute, son jeu est précis et propre mais l’ennui gagna peu à peu l’assistance. Si toutes les notes y étaient, l’interprétation s’avérait sans relief provoquant de ci de là quelques « piquements de nez ».

Fort heureusement Constantin Trinks, le chef invité réussissait à ramener le public en exécutant un Ainsi parlait Zarathoustra, opus 30 d’une manière alerte, précise et inspirée.

Décidément, comme les jours, les concerts se suivent mais ne se ressemblent pas !

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