28 Octobre 2012
Le dispositif scénique est simple : un piano demi-queue sur une estrade circulaire et deux personnages : une pianiste concertiste et un homme en pyjama rouge et vert.
Insomniaques de tous les pays … comptez les moutons et entrez dans le carrousel !
La nuit promettait pourtant d’être bonne sauf que rien ne se passe jamais comme prévu. Le sommeil est-il interrompu par des perturbations extérieures ou nos propres rêves viennent-ils jusqu’à nous faire croire que nous sommes éveillés ?
Et dans cette ambigüité, le piano devient le tourbillon de la vie, s’envole, virevolte comme les manèges de notre enfance, en continuant imperturbablement à jouer, la pianiste arrimée à sa banquette. Les partitions que l’on déchire redeviennent entières. Le dormeur entre et disparaît dans le piano, se prend les pieds dans les tapis invisibles, tente désespérément de dompter un piano de plus en plus rebelle.
Nous, nous sommes bien éveillés. Quoique …